France Inter, 20 mars 2024, 9h20, Léa Salamé reçoit Elsa Wolinski, auteure du podcast « Allez j’ose » et Claire Fournier, auteure du podcast « Chaud dedans« , tous deux consacrés à la ménopause.
La ménopause affecte 14 millions de femmes en France ? Pourtant, on en parle si peu. Parlons-en !
Sujets évoqués :
- Idée reçue, la ménopause = Vieillesse ! Faux ! La ménopause ne signifie pas la fin de la vie active. Par exemple, Carla Bruni, icône de beauté, continue de briller sous les projecteurs.
- Symptômes méconnus : Elsa Wolinski raconte son « brouillard cognitif ». Elle mélangeait les mots, avait des trous de mémoire. Un symptôme souvent confondu avec la dépression.
- Le tabou de l’information : 80% des femmes se disent mal informées. Claire Fournier a découvert sa périménopause par hasard. Son gynéco n’a montré aucune empathie. Elle est sortie en pleurant.
- Les hormones, un choix personnel : Elsa a dit non aux hormones, puis a changé d’avis. Elle se sent beaucoup mieux maintenant. Claire, par contre, n’a pas supporté les effets secondaires.
- Sexualité à 50 ans, toujours active : Gabrielle Lazure affirme qu’à 50 ans, elle jouit plus qu’à 25 ans. Connaître son corps et son plaisir, c’est la clé.
- La honte, un frein inutile : Parler de la ménopause, c’est briser le silence. Comme le dit Carla Bruni, « le silence est pathologique ». Libérons la parole !
- Exemples d’autres cultures : Au Japon, pas de mot pour « ménopause ». Chez les Indiens Mohaves, les femmes ménopausées deviennent chefs de tribu.
- L’importance des amitiés : Vieillir entre amis aide à traverser cette période sereinement. Un livre recommandé : « Nos puissantes amitiés ».
Extrait :
« Bonjour, ce matin, j’ai envie de vous parler d’un sujet encore trop souvent tabou : la ménopause.
Oui, ce mot un peu moche qui fait peur. Pourtant, il concerne 14 millions de femmes aujourd’hui en France.
Il est temps de casser le silence. La ménopause, ce n’est pas la fin du monde. Ce n’est pas la porte d’entrée dans la vieillesse. Non, ce n’est pas ça du tout. C’est juste une nouvelle étape de la vie. Et il faut en parler. Sans honte, sans gêne.
Parce que c’est normal… Parce que c’est naturel… Parce que c’est important !
Il y a encore trop d’idées reçues. Les femmes ménopausées ne sont pas des mamies compotes. Elles ne sont pas non plus devenues aigries à cause des hormones. Et elles sont toujours désirables.
Il faut arrêter de croire que la ménopause, c’est la fin de tout.
Il faut arrêter de croire que les traitements hormonaux sont dangereux. Ils peuvent aider. Ils peuvent soulager. Mais il faut être bien informé. Il faut consulter. Il faut parler. Avec son médecin, avec ses amis, avec son conjoint.
Il ne faut pas rester seule face à ça. Chaque femme vit sa ménopause différemment. Certaines passent cette période sans problème. D’autres ont des symptômes plus difficiles. Mais il y a des solutions. Il y a des traitements. Il y a des conseils à suivre. Et surtout, il y a la parole. Parler de la ménopause, c’est déjà commencer à la vivre mieux. »
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