Il était une fois, moi. Une femme plutôt cool, relativement bien dans ses baskets, qui traversait la vie avec une humeur globalement stable. Et puis un jour, BAM : la ménopause est arrivée, elle a débarqué comme une tempête imprévisible, balayant tout sur son passage. Depuis, il y a des jours où je me sens… comment dire… flammée. Oui, la ménopause me transforme parfois souvent en dragon !
Les flammes invisibles de l’irritation
Cela commence souvent de façon anodine. Une remarque innocente : « Tu es sûre que tu veux encore du chocolat ? » BAM. Une bouffée de chaleur. Pas seulement sur mon visage, mais dans mon cœur et mon cerveau. Les flammes de la colère montent, alimentées par une rage inexplicable. Une minute, je suis une femme ordinaire ; la suivante, j’ai envie de carboniser tout ce qui bouge.
Le pire, c’est que je le sais. Je SAIS que je réagis de façon excessive. Mais à ce moment précis, j’ai l’impression que le monde entier complote pour me rendre folle. Et franchement, un dragon ne s’excuse pas de cracher du feu. C’est instinctif, immédiat, et croyez-moi, même les plus téméraires reculent devant mon regard flamboyant.
Pourquoi ces explosions ?
La ménopause, c’est un joyeux cocktail chimique. Les œstrogènes, ces petits soldats de la paix intérieure, font leurs valises. Résultat : le système nerveux se retrouve livré à lui-même, sans gouvernail. La moindre contrariété se transforme en cataclysme. Et puis il y a le corps : on se sent étouffée, serrée dans sa propre peau, comme si on portait une armure trop lourde.
Ajoutez à cela une tolérance réduite pour les bruits, les odeurs, ou tout ce qui dépasse, et vous obtenez un dragon prêt à rugir pour une chaussette mal rangée.
Domestiquer la bête : Mission possible ?
Soyons claires : on ne peut pas éteindre totalement un dragon. Et ce n’est pas le but. Mais on peut l’apprivoiser, trouver des moyens de canaliser ses flammes pour ne pas transformer son foyer en zone sinistrée.
1. Le souffle du dragon : respirer avant d’exploser
Quand je sens les flammes monter, je fais un truc tout bête : je respire. Pas juste une inspiration de surface, non, je parle de grandes respirations profondes, celles qui calment les volcans intérieurs. Une main sur le ventre, l’autre sur la poitrine, et j’inspire, expire. Parfois, ça marche. Parfois… disons que je souffle quand même moins fort.
2. Bouger pour désamorcer la lave
Le mouvement est magique. Pas forcément une séance de sport intense (même si ça aide), mais une simple marche rapide peut faire des merveilles. Dix minutes à arpenter la rue ou à danser comme une folle sur ma chanson préférée, et voilà que mon feu intérieur s’apaise.
3. Chouchouter ses hormones : la diète anti-flammes
Ce n’est pas fun à entendre, mais certains aliments excitent les flammes. La caféine, par exemple, est un carburant parfait pour le dragon. L’alcool, le sucre raffiné, les plats épicés ? Pareil.
4. Mettre des mots sur les maux
Parfois, je préviens mon entourage. Une sorte de « code rouge » ménopausique. « Attention, aujourd’hui ça chauffe, ne me poussez pas dans mes retranchements. » Ça leur permet de prendre un peu de recul, et moi, ça m’évite de culpabiliser.
5. Laisser la vapeur sortir… mais sans brûler
Crier dans un coussin, écrire dans un journal, hurler sous la douche… Peu importe, mais il faut sortir ce feu. Ce n’est pas une question de faiblesse, c’est juste qu’un dragon étouffé finit par exploser de façon incontrôlée.
6. Les traitements
Quand les méthodes douces ne marchent pas, et c’est mon cas, consultez votre médecin sans attendre ! Pour vous, pour votre entourage, ne trainez pas ! Mes colères sont clairement moins violentes. Elles sont toujours là, mais disons que je suis passée du dragon de Game of Thrones à un petit lézard un peu bougon !!
- Traitement naturel
Je ne pourrais pas énumérer toutes les solutions naturelles proposées par le secteur de la santé, je pense que le business est juteux en plus, mais clairement 2 ont fait la différence :
- Sérélys Méno : Non-hormonal et sans activité phytoestrogénique
- Gatisam : naturel mais attention néanmoins ça reste un actif et il est bien indiqué « Ne pas utiliser en cas d’antécédent de cancer du sein ».
- Traitement hormonal substitutif de la ménopause (THM)
C’est pour bibi, pas eu le choix, le dragon était bien trop puissant, il a fallu calmer la bête !!
La morale de l’histoire (si il devait y en avoir une)
Être un dragon, c’est aussi une force. Parce que derrière ces colères brûlantes se cache une puissance incroyable. La ménopause nous apprend à poser des limites, à dire stop, à défendre notre espace vital avec férocité. Ce feu intérieur, même s’il est parfois difficile à vivre, est aussi un outil pour mieux nous affirmer.
Alors, oui, je crache du feu. Mais je suis aussi une femme qui se réinvente, qui apprend à apprivoiser ses tempêtes.
Laisser un commentaire