Meno-mix : quand neuroatypie et ménopause se télescopent !

illustration de l'article sur les femmes neuroatypique et la ménopause

Ménopause et neuroatypie : une aventure unique et méconnue.

Si vous pensiez que la ménopause, c’était juste une histoire de bouffées de chaleur, de fatigue et de sautes d’humeur, détrompez-vous. Ajoutez à cela un cerveau qui fonctionne déjà « hors cadre », et vous obtenez une aventure unique, parfois drôle, souvent épuisante, mais surtout méconnue.

Une rubrique dédiée à la ménopause et à la neuroatypie.

Jongler entre cortex atypique et hormones en pagaille, c’est tout un art (et parfois un numéro de cirque) !

La ménopause est déjà un challenge en soi. Mais quand on est TDAH, TSA, HPI ou autre, on le vit souvent différemment. L’hypersensibilité, le brouillard mental, la surcharge émotionnelle… tout prend une dimension décuplée.

Et pourtant, qui en parle ? Presque personne, nous laçons donc officiellement la rubrique : Ménopause et neuroatypie !

Les défis concrets des femmes neuroatypiques face à la ménopause.

Neuroatypie et hypersensibilités : des symptômes amplifiés

Les personnes neuroatypiques présentent souvent des hypersensibilités physiques ou émotionnelles. Pendant la ménopause, ces hypersensibilités peuvent être encore plus intenses :

  • Bouffées de chaleur : Déjà inconfortables en temps normal, elles peuvent être perçues comme des agressions physiques difficiles à supporter.
  • Insomnie et fatigue : Le sommeil perturbé peut aggraver les symptômes de la neuroatypie, comme la difficulté à se concentrer ou à gérer la sur-stimulation.
  • Humeur fluctuante : Les variations hormonales peuvent accentuer l’anxiété, les crises émotionnelles ou les phases d’épuisement, typiques de nombreux profils neuroatypiques.

Les défis cognitifs : quand le « menopause brain » s’en mêle

Les femmes neuroatypiques peuvent déjà rencontrer des difficultés dans l’organisation et la gestion des tâches quotidiennes. Avec la ménopause, ces défis se multiplient :

  • Troubles de la mémoire à court terme : Oublier des informations récentes devient fréquent, même pour les plus organisées.
  • Manque de concentration : Les tâches simples peuvent devenir un véritable défi, surtout pour les personnes vivant avec un TDAH.
  • Sentiment de surcharge mentale : Les stratégies de compensation qui fonctionnaient auparavant semblent tout à coup inefficaces.

Ce mélange peut s’avérer extrêmement frustrant, surtout quand ces femmes sont habituées à déployer des efforts considérables pour s’adapter.

Communication et accompagnement médical : le parcours du combattant

Les consultations médicales sont parfois une source supplémentaire de stress pour les femmes neuroatypiques :

  • Exprimer ses symptômes : Décrire des ressentis physiques ou émotionnels complexes peut être difficile.
  • Trouver des médecins compréhensifs : Il faut souvent insister pour que les options thérapeutiques soient expliquées en détail ou adaptées à des sensibilités particulières.
  • Être prise au sérieux : Beaucoup redoutent que leurs symptômes soient minimisés sous prétexte que « c’est juste la ménopause ».

Il est temps de casser ce silence !

Il est temps de parler du cerveau et du corps qui font des loopings en même temps, des médecins qui ne comprennent pas toujours, et surtout, de toutes les astuces qui peuvent réellement faire la différence.

C’est ici que ça commence, avec des échanges, des témoignages, des conseils et une dose de solidarité. Avançons ensemble !

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